Le bureau de représentation du HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More en Europe tient à exprimer sa profonde inquiétude suite à l’aggravation constante de la situation dans le sud-est de la Turquie et appelle la communauté internationale à réagir d’extrême urgence face à ces stratégies électorales destructrices et meurtrières :
le HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More (Parti de la Démocratie des Peuples) dénonçait déjà en septembre ce climat de violence et de haine qui se propageait à travers le pays depuis le mois de juin, se traduisant par des centaines d’attaques contre les sièges du parti et l’arrestation de milliers de ses membres, ainsi que par des couvre-feux sanglants et meurtriers, comme celui imposé à la ville de Cizre durant plus d’une semaine et au cours duquel 21 civils ont été tués. Dans ce communiqué du 6 octobre, Eyyup Doru, représentant du HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More en Europe, dénonce à nouveau le recours excessif à la force dans les villes kurdes de Turquie. Après Cizre il cite Nusaybin (ville à frontière turco-syrienne, qui ne faisait qu’une avec Qamishli, au RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More, avant la création de la république de Turquie) ou encore Beytussebap, dans la province de Sirnak, attaquée à coups de canon :
cette terreur d’État frappe également depuis hier le district Silvan à Diyarbakir. Des milliers de militaires ont pénétré la ville avec des chars sous prétexte de commencer, selon leur propre terme, une « opération de nettoyage ».
Eyyup Doru dénonce les manœuvres d’Erdogan visant à truquer les élections du 1er novembre prochain, comme la tentative d’éloigner les bureaux de vote des électeurs dans les zones kurdes et la rafle massive et continue dirigée contre les membres et dirigeants du HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More. Ainsi à Istanbul, une cinquantaine de personnes ont été placées en détention ces deux derniers jours :
ces stratégies dévastatrices sont menées par l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More dans l’unique but de récupérer les voix que le HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More lui a ôté lors des élections de juin dernier. Elles constituent une violation massive des droits humains et s’annoncent extrêmement néfastes pour une paix future dans le pays.
Hüda Kaya, députée HDP, à Rennes
Hüda Kaya, députée HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More, est passée en coup de vent à Rennes, juste le temps de se rendre au siège du Conseil démocratique kurde de Rennes pour galvaniser tous les électeurs potentiels et les inviter à se rendre aux urnes, les opérations de votes pour les élections législatives en Turquie étant déjà commencées pour la diaspora en Europe. Hüda Kaya, qui est l’une des deux députées HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More portant le voile, est une figure montrant la grande diversité de ce parti pro-kurde qui, sous l’impulsion de son leader charismatique Selahattin Demirtaş, a su rapprocher les voix de la gauche contestataire, qu’elles soient turques, kurdes, arméniennes, sunnites, alévies, chrétiennes, yezidies ou athées, syndicalistes, écologistes ou des milieux associatifs, de celles des tribus kurdes dont une partie est très traditionnaliste.
L’écrivaine turque Hüda Kaya, née en 1960 à Istanbul, milite pour un islam antinationaliste et n’hésite à contrer le président Erdogan, lui reprochant avec véhémence l’utilisation de la religion à des fins électorales, comme il l’a fait le 4 octobre dernier au Zénith de Strasbourg, où il a commencé son discours politique par la prière du Coran.
Hüda Kaya est l’un des 11 députés élus à İstanbul. Elle a été élue dans le prestigieux secteur 1 d’Istanbul, dernière Selahattin Demirtaş. Elle souhaite la présence d’observateurs étrangers lors des élections du 1er novembre, dont l’appui est un réconfort moral mais aussi une aide pouvant s’avérer utile pour empêcher les violences, les pressions et les tricheries.
André Métayer