Le procès de Diyarbakir ajourné jusqu’au 13 janvier
La 6ème Haute Cour pénale de Diyarbakir s’est trouvée devant une situation, inédite jusqu’alors, depuis l’ouverture du procès le 18 octobre dernier intenté à 151 personnalités kurdes, élus politiques et associatifs, qui présentent leur défense en s’exprimant dans leur langue maternelle. Il en est de même pour les interventions de leurs avocats qui plaident en kurde et qui déposent plaintes sur plaintes pour entrave : les micros sont, en effet, systématiquement coupés et les contrevenants expulsés manu militari de la salle d’audience. Le tribunal obstine à refuser l’emploi du kurde arguant du fait que les accusés peuvent s’exprimer en turc, […]