Kadir nous écrit : “tout ce qui emprisonne l’être perd son sens. Le bagnard crée sa liberté”
Kadir a été condamné le 2 octobre 2009 par le tribunal d’Izmir à une peine de prison de 11 ans et 3 mois, 11 ans et 3 mois dans les cellules de type F, c’est-à-dire dans un isolement carcéral difficile à supporter ; arrêté et jeté en prison le 4 janvier 2008, il a déjà passé deux ans dans cet univers inhumain. Dans un courrier adressé à ses amis bretons, il fait savoir combien les cartes postales qui lui sont envoyées lui sont un réconfort et nous livre son secret : berxwedan jiyane – résister, c’est vivre. L’embastillé, lorsqu’il porte […]