Le DTP sous pression, avec 500 élus et cadres écroués, soutient néanmoins l’initiative du PKK en faveur de la paix
Le DTP (Parti pour une Société démocratique) le parti pro kurde qui milite pour la reconnaissance des droits et de l’identité du peuple kurde, a remporté, le 29 mars dernier à l’occasion des élections locales et régionales, un succès sans précédent dans les régions kurdes de la Turquie ; il est devenu un interlocuteur incontournable du Premier Ministre, Recep Tayyip Erdogan, chef du parti islamo conservateur au pouvoir, l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More, qui lui reproche d’être la “vitrine légale” du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, le Parti des Travailleurs du Kurdistan, avec qui il refuse de négocier ; le Parlement (“la grande Assemblée” de Turquie) vient de décider, sous la pression des militaires, de renouveler l’autorisation de bombarder les bases arrières du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, au Kurdistan irakien, malgré les protestations de l’Irak : “le chef du gouvernement irakien a demandé de respecter la souveraineté de l’Irak, assurant que personne n’avait le droit de la violer”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement irakien Ali al-Dabbagh.
Afin de sortir de l’impasse, des “groupes de paix” vont, à la demande de leur chef, Abdullah Öcalan, embastillé depuis 11 ans, “descendre de la montagne” (entendez que des délégations de combattants du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More vont franchir la frontière et se présenter aux autorités turques). Le DTP soutient cette initiative et demande à la population d’accueillir ces messagers.