Les signataires invitent l’Assemblée nationale à solennellement condamner l’offensive militaire turque dans le nord-est de la Syrie et à apporter son indéfectible soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDSForces démocratiques syriennes, coalition comprenant les YPG/J, le MFS/HSNB, Thuwwar Raqqa, Liwa al-Tahrir, Jaysh al-Sanaded, Jaysh al-Thuwar (Liwa Al-Selaciqa, Shams al-Shamal, Jahbat al-Akrad, 99 infantry battalion, Atarib martyrs battalion, Liwa Sultan Salim). More).
Cette proposition de résolution (dont l’initiative revient à la députée Marielle de Sarnez, présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale) présentée par les présidents des huit groupes parlementaires (Gilles Le Gendre, Christian Jacob, Patrick Mignola, Valérie Rabault, Jean-Christophe Lagarde, Philippe Vigier, Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne), a été votée à l’unanimité des présents le 30 octobre dernier. Pour la première fois dans l’histoire de l’Assemblée nationale, tous les présidents de groupe ont soutenu ensemble une déclaration politique commune.
Cette résolution se conclut par ces mots :
nous demandons une action de la France pour soutenir ses amis et alliés kurdes, restaurer la stabilité, et empêcher le chaos sécuritaire dans le Nord-Est syrien.
Nous en prenons assurément acte. Mais comme Mme de Sarnez le reconnait elle-même, « Recep Tayyip Erdoğan ne comprend que la fermeté. » Et la France a des leviers d’actions contre lui. L’Union européenne aussi. Il est donc nécessaire et urgent d’aller plus loin et en venir à des gestes plus significatifs, comme rompre les relations diplomatiques avec la Turquie, stopper le partage d’informations stratégiques, demander la suspension de la Turquie de l’OTAN, décider d’un embargo progressif, geler et saisir les avoirs du clan Erdoğan, fournir des armes anti-aériennes et anti-chars aux FDSForces démocratiques syriennes, coalition comprenant les YPG/J, le MFS/HSNB, Thuwwar Raqqa, Liwa al-Tahrir, Jaysh al-Sanaded, Jaysh al-Thuwar (Liwa Al-Selaciqa, Shams al-Shamal, Jahbat al-Akrad, 99 infantry battalion, Atarib martyrs battalion, Liwa Sultan Salim). More, comme nous le demandons dans la pétition pour un soutien de la France au Rojava adressée au Président de la République.
L’Etat turc se conduit en prédateur
Il convient une fois encore de poser la question capitale : la Turquie est-elle un Etat de droit ? Assurément non. Il faut donc en tirer les conséquences : si la Turquie n’est plus un Etat de droit, si la Turquie emprisonne, mutile, spolie, voire éradique – comme l’écrit le journal Le Point – alors la résistance qui lui est opposée, politique comme celle du HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More ou armée comme celle du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, ne doit plus subir l’opprobre du mot “terroriste”, qui l’assimile aux bouchers de Daech. Le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More doit être retiré de la liste des organisations terroristes, enlevant ainsi toute légitimité à l’invasion par la Turquie d’un pays souverain.
Des combats violents opposent les combattants des FDSForces démocratiques syriennes, coalition comprenant les YPG/J, le MFS/HSNB, Thuwwar Raqqa, Liwa al-Tahrir, Jaysh al-Sanaded, Jaysh al-Thuwar (Liwa Al-Selaciqa, Shams al-Shamal, Jahbat al-Akrad, 99 infantry battalion, Atarib martyrs battalion, Liwa Sultan Salim). More aux envahisseurs turcs et aux groupes djihadistes affiliés. Mais l’agression turque ne se limite pas à la Syrie. L’aviation turque a bombardé la région de Shengal, au Sud-Kurdistan (Irak). On se souvient que des habitants de cette région, en majorité des Yézidis, ont été massacrés par les djihadistes de l’EIPrétendu « Etat islamique » groupe terroriste djihadiste (anciennement « Etat islamique en Irak et au Levant »). More et que ce peuple a été sauvé d’un génocide grâce à l’intervention des combattants du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More.
A Marseille, le préfet de région a entendu les cris “Stop Erdoğan”
Faisant suite aux fortes
mobilisations à Marseille dénonçant l’invasion militaire turque dans le Nord de
la Syrie, le cabinet du préfet de région PACA et des Bouches-du-Rhône a
souhaité recevoir une délégation composée de représentants de la Coordination Solidarité
Kurdistan des Bouches-du-Rhône, du Centre démocratique kurde de Marseille et de
la CNSKCoordination nationale Solidarité Kurdistan :
• Alternative Libertaire
• Amis du Peuple kurde en Alsace
• Amitiés Corse Kurdistan
• Amitiés kurdes de Bretagne (AKB)
• Amitiés kurdes de Lyon & Rhône Alpes
• Association iséroise des Amis des Kurdes (AIAK)
• Association Solidarité France Kurdistan
• Centre d’Information du Kurdistan (CIK)
• Collectif Azadi Kurdistan Vendée
• Conseil démocratique kurde de France (CDKF)
• Ensemble
• Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
• Mouvement de la Jeunesse communiste de France (MJCF)
• Mouvement de la Paix
• Mouvement des Femmes kurdes en France (TJK-F)
• Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)
• Parti communiste français (PCF)
• Réseau Sortir du Colonialisme
• Solidarité et Liberté Provence
• Union démocratique bretonne - Unvaniezh Demokratel Breizh (UDB)
• Union syndicale Solidaire
More. La délégation a demandé la mise en place de toute urgence d’une zone
d’exclusion aérienne, la suspension de la Turquie de l’OTAN, la mise en place
de mesures répressives, des sanctions économiques et financières, le
déploiement d’un cordon humanitaire, le retour des ONG, la venue d’observateurs
de l’ONU, la condamnation de la Turquie et de son président Erdoğan pour crime
de guerre et crime contre l’humanité. Une note préfectorale sera transmise au
Président de la République.
André Métayer