Strasbourg
Plus de 2 000 représentants des communautés alévie et kurde venus de France, d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche ont défilé dans les rues de Strasbourg et se sont rassemblés devant le Conseil de l’Europe pour protester contre le régime turc et son offensive sur l’enclave kurde d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie. Les Amis du peuple kurde ont répondu à l’invitation des organisations européennes et française des Alevis et ont participé au défilé strasbourgeois haut en couleurs, qui a mené les manifestants du Conseil de l’Europe à la place de la Bourse. Les Amis du peuple kurde ont distribué la copie d’un courrier adressé aux députés et sénateurs d’Alsace, leur demandant d’intervenir en faveur d’Afrin. L’appel de la CNSKCoordination nationale Solidarité Kurdistan :
• Alternative Libertaire
• Amis du Peuple kurde en Alsace
• Amitiés Corse Kurdistan
• Amitiés kurdes de Bretagne (AKB)
• Amitiés kurdes de Lyon & Rhône Alpes
• Association iséroise des Amis des Kurdes (AIAK)
• Association Solidarité France Kurdistan
• Centre d’Information du Kurdistan (CIK)
• Collectif Azadi Kurdistan Vendée
• Conseil démocratique kurde de France (CDKF)
• Ensemble
• Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
• Mouvement de la Jeunesse communiste de France (MJCF)
• Mouvement de la Paix
• Mouvement des Femmes kurdes en France (TJK-F)
• Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)
• Parti communiste français (PCF)
• Réseau Sortir du Colonialisme
• Solidarité et Liberté Provence
• Union démocratique bretonne - Unvaniezh Demokratel Breizh (UDB)
• Union syndicale Solidaire
More a également été distribué à cette occasion.
Avignon
Vers 16 heures, une manifestation organisée par les Kurdes du Vaucluse, de l’Ardèche et de la Drôme a remonté la rue de la République de la Cité des Papes pour protester contre les bombardements de l’armée turque sur la région d’Afrin.
Nice
Près de 300 Kurdes, soutenus par des militants de la France insoumise, ont manifesté ce samedi après-midi à Nice contre l’offensive lancée par le président turc Erdoğan contre l’enclave kurde d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie et dénoncé les massacres de civils. Ils en ont appelé au Président Macron.
Marseille
Accompagné du mistral et du soleil, la manifestation s’est rassemblée à Marseille à 14h pour atteindre 3 000 personnes, à l’appel du collectif Droits de l’Homme Turquie Solidarité Kurdistan 13 (Centre démocratique kurde Marseille – Ligue des Droits de l’Homme Marseille – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples 13 – Parti communiste français 13 – Parti de Gauche 13 – Solidarité & Liberté Marseille – Solidaires 13 – Union départementale CGT). Avec chants, sourires et grands drapeaux déployés, le slogan “So, So, Solidarité avec Afrin” a été repris avec ferveur tout au long de la marche jusqu’à la Préfecture. Avec la volonté que le vent porte ce message de soutien et de résistance jusqu’à Afrin, et auprès de l’État français.
Lyon
Après un rassemblement place de la République, 200 à 300 personnes ont défilé en solidarité active contre l’agression turque à Afrin. Manifestation colorée et dynamique, à l’appel du centre culturel « Mésopotamia » auquel s’était associée la Coordination lyonnaise de solidarité avec le Kurdistan regroupant des partis politiques (Ensemble ! NPA, Parti communiste, Parti de Gauche), des syndicats et associations (Amitiés kurdes de Lyon, France Kurdistan), etc. Manifestation avec forte présence policière car à deux pas du point de départ, des extrémistes turcs organisaient un « contre-rassemblement » en soutien au dictateur et assassin Erdoğan (ils avaient déjà tenté d’agresser des manifestants samedi dernier). La manifestation s’est déroulée dans le calme avec la promesse de rester aux cotés des ami-e-s kurdes qui défendent Afrin, la démocratie, la paix et la justice !
Moi, j’ai une partie de ma famille qui a déjà fui les djihadistes de Daech. Certains cousins se battent au sein des forces kurdes et subissent le feu de la Turquie et de ses alliés. L’agression d’Erdoğan doit cesser,
souligne fermement Agri. À ses côtés, des membres de l’association Amitiés kurdes de Lyon donnaient aussi plein de témoignages sur les atrocités de ce nouveau conflit.
Paris
Entre 7 000 et 10 000 Kurdes ont manifesté de nouveau à Paris contre l’intervention de la Turquie à Afrin. Khaled Issa, représentant du RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More en France :
Erdoğan a mis son aviation au service de Daech, d’Al Nosra, de tous les terroristes qui ont été délocalisés des autres régions de la Syrie. Eric Coquerelle, la France Insoumise: les déclarations de notre ministre des affaires étrangères nous font honte. A l’Assemblée Nationale, Mr. Le Drian, quand nous lui avons demandé, que ce soit le groupe communiste ou la France Insoumise, de dire s’il pensait condamner les bombardements turcs en Syrie, il n’a trouvé d’autre à dire que la Turquie avait le droit de défendre ses frontières. Il n’a pas eu un mot de condamnation des Turcs. Alors j’estime que ces gens-là, ce gouvernement-là, ne représentent pas notre pays. Olivier Leonhardt, sénateur : c’est un scandale de lâcher ainsi nos amis kurdes sans lesquels il n’y aurait pas de victoire possible contre les djihadistes et contre les terroristes. Aujourd’hui, lorsque le peuple kurde est attaqué, l’Occident a une responsabilité.
Mireille Court et Chris Den Hond.
Nantes
Le cortège s’est mis en marche vers 14 heures 30 sous une pluie battante. Nous étions de 500 à 600. Une manifestation très dynamique selon les participants, aucun incident à déplorer selon la préfecture. La plupart des organisations de gauches ont apporté leur soutien. Dans les interventions, les orateurs ont souligné l’attitude de la communauté internationale, en particulier, l’attitude du gouvernement français. Les combats courageux menés par les Kurdes en Syrie ont été salués. Des slogans comme : “Afrin résistance!”, “dictateur Erdoğan!”, ” Solution politique pour les Kurdes” ont été entendus. Cette manifestation a montré la détermination des Kurdes à poursuivre leur action. Nous nous sommes dispersés vers 16 heures 30 dans une ambiance, chaleureuse et internationaliste.
Sinan Zer.
Bordeaux
Environ un millier d’hommes et de femmes ont manifesté bruyamment ce samedi 3 février à Bordeaux. Badia, originaire du Kurdistan de Syrie et responsable de l’antenne bordelaise du Parti de l’Union démocratique de Syrie (PYDParti de l’union démocratique (Partiya Yekîtiya Demokrat), principal parti kurde du Rojava. More), espère que les nombreuses manifestations vont convaincre les gouvernements de l’urgence, a-t-il confié à Laurent Perpigna Iban, journaliste indépendant, qui couvrait l’évènement :
il faut que nous arrivions à forcer nos diplomaties, que cela soit en France, en Occident, où en Amérique afin qu’elles ne laissent plus faire la Turquie. La défense du peuple kurde pour défendre sa terre est légitime, mais c’est aussi une lutte partagée pour protéger le peuple européen.
Grenoble
A l’appel de la communauté kurde de Grenoble et de l’Association iséroise des Amis des Kurdes (AIAK) deux cents personnes se sont rassemblées samedi 27 janvier, place Félix Poulat à Grenoble pour dénoncer l’offensive turque contre Afrin, contre le RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More. Le 3 février, un nouveau rassemblement a été organisé à Grenoble dans le cadre de la journée nationale d’action en solidarité avec les populations syriennes victimes de la poursuite des bombardements turcs. Cette journée était organisée par la Coordination nationale solidarité Kurdistan. Les manifestants ont scandé en kurde et en français les mots “paix, Erdoğan terroriste, assassin”, exigeant du président Macron et de son gouvernement une condamnation claire de l’agression turque. Ils ont demandé notamment que la France “cesse toute coopération avec la Turquie d’Erdoğan” et déclaré qu’ils continueront leurs actions “tant que la communauté internationale ne réagira pas”.
André Métayer