Communiqué du Conseil démocratique kurde de Rennes et de Zin-35
Le 15 septembre 2014, Daech attaquait la petite ville kurde de Kobanê, au nord de la Syrie, avec une artillerie lourde prises aux armées irakienne et syrienne.
Le 26 janvier 2015, Kobanê était entièrement libérée de Daech au prix de milliers de vies humaines : des femmes et des hommes se sont battus pour leurs terres, mais aussi, et avant tout, pour leurs convictions.
Kobanê n’est pas seulement le symbole de la résistance contre Daech. Elle incarne aussi la révolution sociale au RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More et dans le nord de la Syrie, en mettant en œuvre un modèle alternatif de gouvernance fondé sur la démocratie directe, l’égalité hommes-femmes et la représentation de tous les groupes ethniques et confessionnels.
Ce modèle de démocratie est directement inspiré des idées du leader kurde Abdullah Öcalan détenu depuis près de 20 ans dans la prison de l’île d’Imrali, en Turquie. C’est pourquoi, célébrer la résistance de Kobanê en cette journée du 1er novembre, c’est aussi soutenir la lutte pour la libération d’Abdullah Öcalan.
Aujourd’hui, la Turquie d’Erdoğan a pris le relai de Daech : l’occupation du RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More, le pillage et le nettoyage ethnique sont une continuation directe des projets de Daech. La politique étrangère agressive la Turquie d’Erdoğan est une menace pour la paix, non seulement en Syrie, mais aussi en Libye, en Méditerranée orientale, en Grèce, à Chypre, et au Haut-Karabakh.
Il est plus que temps de mettre fin à la politique liberticide d’Erdoğan en Turquie où les Kurdes sont particulièrement visés.
Nous appelons toutes les forces progressistes et démocratiques à saluer la résistance de Kobanê, à dénoncer politique agressive et liberticide de la Turquie d’Erdoğan et à demander la libération d’Öcalan.