Sous la pression du président Recep Tayyip Erdoğan, qui a été lui-même maire d’Istanbul dans les années 1990, le Conseil électoral supérieur (YSK), à la botte du monarque, annule la victoire de l’opposition aux municipales à Istanbul et décide d’organiser un nouveau scrutin le 23 juin prochain. Qui osera dire encore que la Turquie est un Etat de droit?
André Métayer