“Pour cette édition 2018 du festival des Solidarités, l’ambition de la Maison internationale de Rennes, des associations et des partenaires qui l’organisent, est d’informer et d’aider chacun.e à comprendre les enjeux de notre monde qui bouge à travers quatre thèmes : l’alimentation, les migrations, les femmes et les nouvelles formes d’engagement. Le sujet “média et démocratie” est également au cœur du Festisol, avec la célébration à Rennes des dix ans de Mediapart” et ce pour permettre à chacune et à chacun d’exercer sa solidarité en pleine conscience, conclue Ghania Boucekkine, présidente de la MIR.
Les Amitiés kurdes de Bretagne (AKB), l’une des associations qui, en 1998, ont créé la “nouvelle MIR”, participent à ses activités et bénéficient de cette expérience commune faite de contacts humains, d’échanges de savoirs et de savoir-faire, d’activités imaginées et réalisées solidairement. Elles saluent Festisol, un temps fort dans la vie associative rennaise.
Le programme complet est distribué gratuitement, on peut le trouver à l’accueil, 7 quai Chateaubriand à Rennes ou en ligne.
Un programme riche dans lequel les Amitiés kurdes de Bretagne apportent leur modeste contribution.
Les 10 ans de Mediapart : vendredi 23 novembre, Maison de quartier de Villejean
Le public rennais est invité à venir discuter, questionner et s’informer sur l’actualité locale et internationale au cours de différents temps forts, de 15h à 20h30. Edwy Plenel, journaliste, cofondateur et président de Mediapart, co-animera trois ateliers-débats à la Maison de quartier de Villejean avec Romain Leduc, journaliste, Michel Rouger, ancien grand reporter à Ouest-France, Nils Solari, journaliste indépendant.
De 17h45 à 18h30, rencontre-dédicace :
- avec Edwy Plenel : “La valeur de l’information” (Éditions Don Quichotte)
- avec Maxime Azadi pour le livre d’André Métayer “Rojbîna me” (AKB)
Maxime Azadi
Maxime Azadi, directeur de l’information de l’agence kurde Firat News Agency (ANF), est la bête noire des nationalistes turcs et des sbires d’Erdoğan. Il est régulièrement la cible de publications turques qui lui vouent une haine tenace. En 2016, à la demande de la Turquie, il avait été interpellé à Bruxelles et libéré une semaine plus tard, après qu’une pétition pour sa libération aitAntifascist Internationalist Tabur, brigade internationale opérant au Rojava. More recueilli 2 766 signatures en quelques jours. Maxime Azadi est bien connu en Bretagne : il a notamment couvert pour les medias kurdes le 39° festival de cinéma de Douarnenez, dont le thème était “Peuples de Turquie”. Maxime Azadi a bien connu « notre Rojbîn, » assassinée avec deux autres militantes kurdes par le MITOrganisation du renseignement national (Millî İstihbarat Teşkilatı), services secrets turcs. More (services secrets turcs) en plein Paris le 9 janvier 2013. Il a présenté en différentes langues (allemand, anglais, français, kurde et turc) le livre d’André Métayer, édité par les AKB.
Maxime Azadi participera, de 18h30 à 20h30, à une table ronde sur “Quels media pour quelles démocraties ?” avec Edwy Plenel et Sana Farhat, journaliste correspondante de l’Agence Tunis Afrique Presse à Paris.
De Kobanê à Diyarbakir, des villes en résistance
Faisant face militairement à l’Etat islamique en Irak et en Syrie, ou luttant en Turquie contre les violences de l’Etat turc, les populations kurdes du Moyen Orient s’organisent et luttent depuis de nombreuses années. Revêtant différentes formes, du terrain politique au champ militaire, la lutte s’adapte aux difficultés et aux conditions de vie. De Syrie en Turquie, de Kobanê à Diyarbakir, ces clichés illustrent la lutte d’un peuple pour sa liberté.
Exposition à la MIR, Espace International Pierre Jaffry : photos de François Legeait, Gaël Le Ny, Tony Rublon du mardi 27 novembre au 5 décembre
Vernissage le mercredi 28 novembre à 20h, dédicace du livre “Rojbîna me” par André Métayer
Le documentaire “Meteors” sur les soulèvements des villes kurdes de Turquie
Le film documentaire Meteors (2017) sur les soulèvements des villes kurdes de Turquie entre novembre 2015 et mars 2016, aborde de manière poétique, à travers l’utilisation du noir et blanc, une période trouble de la Turquie, dévoilant des images restées jusqu’alors invisibles. La projection sera suivie d’un débat sur la situation actuelle de l’opposition et des minorités en Turquie.
Mercredi 28 novembre à 21h00, à l’Auditorium de la MIR, suivi d’une dédicace du livre “Rojbîna me” par André Métayer