Le Président du Parlement européen, Martin Schulz, dans une lettre adressée à Sadullah Ergin, ministre turc de la Justice, le 13 novembre 2012, se dit préoccupé par la situation critique dans laquelle se trouvent les grévistes de la faim détenus dans les prisons turques, au nombre desquels on compte des élus et des membres de la Grande Assemblée (Parlement) de Turquie :
mon souci immédiat est la santé des personnes qui ont entrepris cet acte désespéré non-violent. Je suis convaincu que les autorités turques font tout leur possible pour leur fournir la meilleure assistance médicale. J’appelle les grévistes de la faim à mettre fin à une action qui met leur vie en péril et à revenir au dialogue politique comme un moyen de faire avancer leurs revendications. J’en appelle aux autorités turques pour répondre aux préoccupations des manifestants. À cet égard, je me félicite de la législation proposée par le gouvernement de modifier le Code de procédure pénale pour permettre l’utilisation de la langue maternelle au cours des procédures judiciaires. J’espère en leur mise en œuvre rapide et intégrale.