Gültan Kışanak et Firat Anli, co-maires de la ville métropolitaine de Diyarbakir, ont été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête liée au “terrorisme”.
Mme Kışanak a été arrêtée a sa descente d’avion alors qu’elle revenait d’une tournée en Amérique du sud, où elle avait été invitée pour parler de coopération inter-cités, M. Anli à son domicile.
Plusieurs dizaines de policiers, des blindés légers des forces de sécurité et des camions équipés de canons à eau ont été déployés autour de la mairie où une perquisition était en cours, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le dictateur Erdogan a franchi un pas de plus dans sa marche vers le pouvoir absolu. C’est intolérable.
Gültan Kışanak est venue à Rennes en décembre dernier parler de coopération entre les villes de Rennes et de Diyarbakir, une coopération fructueuse initiée il y a près de 40 ans et qui n’a jamais failli : “la délégation de Diyarbakır est repartie avec l’assurance que la coopération avec Rennes était sérieuse et s’inscrivait dans la durée. Du sérieux mais aussi des liens amicaux et confraternels.” Le courant est passé entre les deux maires, Nathalie Appéré et Gültan Kışanak.
Nous n’en doutons pas, la réaction de la ville de Rennes ne se fera pas attendre.
Le Conseil démocratique kurde de Rennes, l’association de femmes kurdes Zin Kadin Dernegi Rennes 35 et les Amitiés kurdes de Bretagne appellent à un rassemblement, ce mercredi 26 octobre à 17 heures, place de la Mairie à Rennes.