Mehmet Işıklar (Berxwedan Varto), tué au combat au Kurdistan de Syrie (RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More) en défendant les villages chrétiens de la vallée de la rivière Khabur, au sud-ouest du canton de Cêzirê, a été enterré à Bismil, près de Diyarbakir, entouré des siens et de nombreuses personnalités. Drapeaux du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More et effigies d’Abdullah Öcalan ont accompagné la dépouille du combattant lors d’une cérémonie toute empreinte de recueillement et de dignité, mais non sans rappeler le combat politique que mènent les Kurdes, tant au RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More avec le PYDParti de l’union démocratique (Partiya Yekîtiya Demokrat), principal parti kurde du Rojava. More qu’au Kurdistan de Turquie avec le Parti démocratique des Peuples et l’Union des Communautés du Kurdistan). Rahime Işıklar, la maman de Mehmet, a dit toute sa douleur d’avoir perdu son fils mais aussi sa fierté d’être mère d’un héros. A.Kerim Işıklar, son oncle, a invité ses compatriotes à renoncer à apporter leur soutien à l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More, parti islamo-conservateur au pouvoir :
si vous ne voulez pas voir sang couler à nouveau, renoncez à soutenir l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More, détournez vous de la ligne de l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More. Tant que vous continuerez à marcher derrière l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More, les enfants du peuple kurde continueront à tomber martyrs.
A.Kerim Işıklar a été en 2009 à l’origine de l’association rennaise Amara – Maison du Peuple kurde et son premier président.
Une cérémonie du souvenir a eu lieu à Rennes le samedi 7 mars au siège d’Amara et a rassemblé plus de 300 personnes : des Kurdes mais aussi des amis du peuple kurde, membres des Amitiés kurdes de Bretagne et de l’Union démocratique bretonne, qui ont tenu à rappeler aux proches du défunt, par leur présence et dans leur prise de parole, leur compassion et leur solidarité dans l’épreuve.
Un spectacle kurde, “Nishtiman”, était la veille à l’affiche de l’Opéra de Rennes. Ce spectacle remarquable a enthousiasmé une salle comble et provoqué de nombreux rappels. M. Surrans, Directeur de l’Opéra, a salué en début de spectacle la communauté kurde de Rennes, dont nombre des membres étaient dans ce lieu pour la première fois, “cette communauté en deuil” avec la mort d’un des leurs tué en combattant les djihadistes du prétendu « Etat islamique ». Avec l’accord des musiciens, il a dédié le spectacle à Mehmet Işıklar.
André Métayer