L’Association turque des Droits de l’Homme, section de Diyarbakir, lance au cri d’alarme et demande à la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) de prendre immédiatement des initiatives pour sensibiliser l’opinion internationale au drame qui se prépare, rejetant l’entière responsabilité sur le gouvernement du premier ministre turc qui “ne tient aucun compte ni de la situation des détenus en grève de la faim, ni de leurs revendications qui sont légitimes et légales.” L’IHD de Diyarbakir pointe en particulier la question des conditions de détention du chef du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, Abdullah Öcalan.
Raci Bilici, président d’IHD Diyarbakir, a adressé à plus de cent cinquante d’organisations reparties dans une centaine de pays à travers le Monde, dont Amnesty international et Human Rights Watch, un courrier qu’il a posté solennellement en déployant devant le bureau de poste une banderole rappelant “qu’au 66ème jour de grève de la faim” (açik grevleri 66 gününde) “nous nous rapprochons de la mort” (Ölüme bir adim daha Yaklasiyoruz) mais qui refuse d’accepter le pire : “nous ne voulons pas de mort dans les prisons” (Cezaevlerinde ölüm istemiyoruz).
André Métayer
A LIRE EGALEMENT : le dossier préparé par la commission des affaires étrangères du BDP sur la grève de la faim et publié le 14/11/2012