Les musiciens bretons de Kazut de Tyr empruntent les routes orientales par goût de l’aventure, tout en restant fidèles à leur héritage musical. Leur musique s’insinue en nous, telle une langue originelle, toute en modalité, micro-tonalité, gammes anciennes, influences… qui se mélangent et résonnent d’ici à là-bas. Pendant près de 10 ans, les artistes multiplient rencontres, collaborations, voyages avec des artistes d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient, jusqu’à forger ce son particulier. En 2013, ils fondent Dengekan avec Wyria Ahmed du Kurdistan, le groupe se produira en France (Institut du monde arabe/Festival de Lorient/Scène nationale de de Brest) et en Irak (Erbil, Souleymanye), mais les événements les ont contraints à abandonner la collaboration. Alors, le trio a décidé de reprendre ce répertoire kurde de Dengekan, de le mêler au répertoire breton et d’inviter Kamar Kani, chanteur kurde rencontré à Erbil en 2013, et depuis réfugié en France. Cela donne aujourd’hui « Jurjuna », du nom d’un rythme à 10 temps, commun aux Afghans, Arméniens, Turcs, Kurdes, Arabes et Perses.
16 mars : concert au studio de l’Ermitage, 75020 Paris, à 20h30 avec les invités Kani Kamar, chanteur kurde du RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More, Eric Menneteau (chanteur), Maelle Vallet (qanun) et Lionel Mauguen (saz), en hommage aux victimes du massacre de Halabja (bombardement aux gaz chimiques de la ville kurde de Halabja le 16 mars 1988, dans le cadre de l’opération « Anfal » ordonnée par le régime irakien de Saddam Hussein, de février à septembre 1988, conduisant à l’élimination de plus de 180 000 civils kurdes) ;
2 juin : théâtre du Champ au Roy à Guingamp ;
12 août : festival des Chants de Marins à Paimpol.