La marche pour la libération d’Öcalan et la reconnaissance d’un statut juridique au Kurdistan avance à grand pas vers Strasbourg.
Partie de Genève devant le siège des Nations Unies, cette longue marche à destination de Strasbourg se poursuit malgré les températures polaires aux cris de “Liberté pour Öcalan” et “reconnaissance d’un statut juridique pour le peuple kurde”, scandés par les marcheurs kurdes venus de différents pays d’Europe et encouragés par de nombreux accompagnateurs parmi lesquels Feleknas Uca, ancienne députée européenne, qui souligne l’importance de cette manifestation : “malgré les nombreuses pressions, la répression et les massacres, les Kurdes continuent de faire entendre leurs voix”.
Cette marche force le respect : les messages d’encouragement affluent, des personnalités politiques, des intellectuels, des écrivains, des d’artistes se sont donnés rendez-vous, nombreux, pour participer à la manifestation prévue à Strasbourg devant le Palais des Droits de l’Homme au terme des 18 journées de marche.
Après Genève, Nyon, Lausanne, Bern, Olten-Liestal, la colonne se dirige vers Bâle et petit à petit vers la France, où l’accueil devrait être tout aussi chaleureux.