Les Kurdes demandent :
- l’arrêt des bombardements et des arrestations ;
- la reprise des pourparlers de paix ;
- la fin de l’isolement carcéral d’Abdullah Öcalan
C’est contre « l’Etat islamique » qu’il faut agir !
Venez nombreux soutenir les Kurdes dans leur combat pour la paix et la liberté, qui est aussi le nôtre (prises de parole à 17 heures).
Communiqué du Conseil démocratique kurde en France :
Exigeons la fin de l’isolement carcéral d’Öcalan!
Stop aux massacres contre les Kurdes et les civils opposés à la politique d’Erdoğan!
Stop aux bombardements contre le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More!
C’est contre Daesh qu’il faudrait agir!
La guerre que développe l’Etat turc contre le peuple kurde, les civils, le mouvement révolutionnaire de Turquie, leurs amis et le RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More (Kurdistan de Syrie) se poursuit de manière très intensive. Des centaines d’avions de guerre F16 décollent tous les jours pour bombarder le territoire du Kurdistan. Les villages, les villes kurdes sont visés. Des civils, qui ne sont pas concernés par cette guerre, sont sauvagement massacrés. Des tonnes d’armes chimiques larguées chaque jour par l’armée turque provoquent des incendies qui détruisent nos forêts. Le président R.T. Erdoğan, le gouvernement de l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More, avec les mains de Daesh, ont transformé en ruine Kobanê et le RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More. En mettant fin au processus de paix et ayant obtenu la caution des forces internationales, la Turquie intensifie sa sale guerre.
Nous savons maintenant que les meurtriers des 32 jeunes sauvagement assassinés à Suruç ne sont autres que les services d’Erdoğan et son gouvernement de l’AKPAdalet ve Kalkınma Partisi (Parti de la Justice et du Développement), parti islamiste aux mains de l’autocrate Erdogan. More. Leur principal objectif est d’étouffer la révolution du RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More, expérience naissante d’un modèle de démocratie et de socialisme pour le Moyen-Orient et d’empêcher la poursuite de la lutte internationaliste. C’est pour ces raisons que les 32 jeunes socialistes ont été massacrés à Suruç.
Précédemment, durant la période électorale, R.T. Erdoğan avait déjà mis fin aux négociations du processus de paix en désignant le HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More, le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, le PYD-YPG et YPJUnités de Protection des Femmes (Yekîneyên Parastina Jin), branche armée du PYD. More comme cibles. Après que le HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More aitAntifascist Internationalist Tabur, brigade internationale opérant au Rojava. More dépassé le seuil du barrage électoral en obtenant 13,1% et empêché son pouvoir absolu, il a ouvertement déclenché la guerre.
Il est évident que, tant qu’il y aura isolement carcéral pour le leader du peuple kurde Abdullah Öcalan, il ne pourra, en tant que négociateur en chef du processus de paix, mener à bien sa tâche. Il ne pourra y avoir ni de cessez-le-feu, ni de table de négociations. En réalité, la Turquie ne s’est jamais conformée aux accords du cessez le feu, son seul objectif était de faire déposer les armes à la guérilla. Nous rejetons fermement cette pression et l’isolement du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan.
Nous les Kurdes, les socialistes, les communistes, les démocrates, les intellectuels, les citoyens engagés pour la paix vivant en France, nous disons «STOP» à la répression sanglante! Nous exigeons la fin du génocide ethno-politique des Kurdes, nous disons R.T. Erdoğan : « vous ne pourrez atteindre votre but, vous ne pourrez jamais nous décourager et nous faire taire. »
Nous appelons le gouvernement français et les États qui ne veulent pas être complices des massacres de l’Etat turc d’entreprendre toutes les démarches nécessaires auprès de celui-ci afin que cesse le chantage que représente l’isolement d’A. Öcalan sur l’Ile prison d’Imrali, afin que cesse la politique d’arrestation, de pression et d’intimidation contre tous ceux qui ne partagent pas sa politique, afin que cessent les bombardements contre les bases de résistants et les civils kurdes.
Signataires : Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) / ACTIT / ATIK / FRANCE KURDISTAN