Samedi dernier, 10 novembre, les Kurdes de Rennes et de Bretagne, ont manifesté leur inquiétude face à la vague de violence anti kurde qui se développe en Turquie et qui commence à se propager en Europe.
Ils ont dénoncé la politique turque qui envoie 100.000 soldats sur la frontière du Kurdistan irakien et dont l’aviation bombarde quotidiennement les zones frontalières dans le but de briser la résistance kurde en lutte pour la reconnaissance de droits légitimes.
Le seul moyen de mettre un terme à un conflit qui dure depuis des décennies est de reconnaître aux kurdes de Turquie leurs droits politiques et culturels
a déclaré leur porte parole.
Sur des pancartes, on pouvait lire “Peuple turc, peuple kurde : liberté, égalité, fraternité”, “Solution politique pour le Kurdistan, vive la Paix”, “Les aveux sous la torture continuent en Turquie”.
Nombre banderoles et drapeaux témoignaient également du soutien des manifestants au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More) et à leur leader, Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 8 ans et dont l’état de santé est un grave sujet d’inquiétude.