Les Amitiés kurdes de Bretagne (AKB) étaient intervenues auprès Jean-René Marsac, député d’Ille-et-Vilaine, membre de la Commission des affaires étrangères, à propos de la situation des Kurdes en Turquie, après la réponse choquante du Ministère des affaires étrangères (MAE) à une question écrite de Paul Molac, député du Morbihan : écrire, dans les circonstances actuelles, que le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More est une organisation terroriste, est effectivement choquant et même provoquant, le MAE ne pouvant ignorer qui est responsable de la reprise de la lutte armée en Turquie et quelles en sont les raisons profondes.
La présidence de la République avait, dès le 3 mai dernier, recadré la position du MAE en répondant à Mme Marie-France Beaufils, sénatrice d’Indre-et-Loire, que la position constante de la France est d’encourager le processus de dialogue avec le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More.
Jean-René Marsac, qui accepte de rencontrer une délégation des AKB, précise :
les membres de la commission des affaires étrangères sont attentifs à la politique de la Turquie à l’égard des Kurdes et je ne manquerai pas d’interroger Jean-Marc Ayrault à ce sujet lors de sa prochaine audition devant la commission. Les autorités turques ont engagé des négociations de paix avec le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, en octobre 2012, qui ont permis de parvenir à un cessez-le-feu en mars 2013. Ce dialogue doit reprendre, c’est la position de la France et celle des commissaires socialistes aux affaires étrangères.
André Métayer