La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre dans les familles kurdes : “notre Président Öcalan a été victime de violences physiques, dans la prison d’imrali”[i] : en moins de 48 heures des manifestations se sont organisées partout, dans différents pays européens dont la France (Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Rennes….).
L’AFP signale “qu’une personne a été blessée et de nombreuses autres interpellées lors d’incidents et de manifestations organisées dans le sud-est majoritairement kurde de la Turquie” et “qu’à Diyarbakir, la principale ville du sud-est anatolien, plus de 5.000 personnes se sont rassemblées dans le centre scandant des slogans en faveur d’Öcalan”.
A Rennes, quelques centaines d’hommes, de femmes, et d’enfants sont descendus sur le bitume pour crier leur colère :” toucher au président Öcalan, c’est toucher au peuple tout entier”, montrant ainsi que leur attachement est toujours intact à celui qui est incarcéré depuis neuf an.
Ceux qui doutaient de la combativité des Kurdes en seront pour leur frais.
“Libérez Öcalan” pouvait-on entendre, mais aussi : “nous sommes tous PKK”.[ii]
La manifestation s’est déroulée sans incident.
André Métayer