Ce 7 octobre en début de soirée, le Conseil démocratique kurde de Rennes (CDK-R) a organisé en urgence une manifestation dans les rues de Rennes pour dénoncer la décision consternante de la Maison-Blanche de retirer les troupes américaines des postes de surveillance à la frontière turco-syrienne, décision qui ouvre le champ à une invasion turque imminente.
Erdoğan n’attend en effet qu’un feu vert de ce type pour attaquer le territoire de l’ Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES) afin d’éliminer les Forces démocratiques syriennes (FDSForces démocratiques syriennes, coalition comprenant les YPG/J, le MFS/HSNB, Thuwwar Raqqa, Liwa al-Tahrir, Jaysh al-Sanaded, Jaysh al-Thuwar (Liwa Al-Selaciqa, Shams al-Shamal, Jahbat al-Akrad, 99 infantry battalion, Atarib martyrs battalion, Liwa Sultan Salim). More), de déplacer ou massacrer les populations kurdes – comme il le fait à Afrin depuis l’invasion de février 2018 – et surtout de pouvoir confier à ses alliés d’Al-Qaeda, renforcés par des survivants de l’Etat islamique, un vaste territoire stratégique où la charia remplacerait le régime démocratique, décentralisé, multi-ethnique, multi-confessionnel et paritaire que les populations du Nord et de l’Est de la Syrie ont mis en place depuis que la lutte contre les djihadistes et le régime syrien a commencé.
La trahison de Trump est inacceptable et, si les Kurdes, Syriaques (chrétiens) et Arméniens du RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More seront les premières victimes du régime islamiste turc, la libération des terroristes de l’Etat islamique par les troupes turques est une menace à prendre très au sérieux pour la sécurité des populations européennes. Face au tollé suscité par la décision aberrante de Trump, y compris au sein de son propre parti, l’administration américaine s’emploie à corriger le tir, mais, comme l’ont exprimé les manifestant·e·s rassemblés à Rennes, il est urgent que la France
adopte enfin une position claire en faveur de la sécurité des Kurdes et des Français ;
use de ses pouvoirs diplomatiques et économiques pour faire pression sur Erdogan et stopper les visées génocidaires de la Turquie à l’encontre des Kurdes.