30 000 Kurdes venus de France (dont Rennes) d’Allemagne, de Belgique et de Suisse ont manifesté samedi à Strasbourg pour réclamer la libération d’Abdullah Öcalan, Président du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More), “victime d’un complot international” et livré à la Turquie le 15 février 1999 ; il purge une peine de prison à vie dans des conditions d’isolement jugées inacceptables, d’après Veli Tekiner, du comité national de soutien à “Sayin Öcalan”.
Nous voulons un Kurdistan autonome, a déclaré à l’AFP Faruk Doru, l’un des porte-paroles de la Fédération des Associations kurdes en France (Feyka), la vie de 40 millions de personnes est en jeu et l’Union européenne a tout intérêt à trouver une solution rapidement.
L’important projet de gazoduc européen Nabucco qui doit acheminer à partir de 2013 le gaz de la mer Caspienne à l’Europe passera en effet par le Kurdistan ; l’Union européenne serait donc bien inspirée d’aider à trouver une solution pour régler par la négociation la question kurde.
André Métayer