« Pourquoi le monde est-il silencieux ? », « Pourquoi les Nations unies se taisent-elles ? » peut-on lire sur les pancartes brandies par des Kurdes qui ont organisé, devant l’Université des Nations Unies (UNU) à Tokyo, dans le quartier de Shibuya, un sit-in de solidarité avec tous détenus politiques grévistes de la faim dans les prisons turques. Avec eux, Ils demandent le droit à l’éducation en langue maternelle, le droit de se défendre en kurde devant les tribunaux, la liberté pour tous les détenus politiques et notamment pour le leader kurde Abdullah Öcalan. A Tokyo comme à Istanbul ou à Diyarbakir, comme à Toronto ou à Moscou, comme à Paris ou à Bruxelles, comme à Rennes, Vannes ou Nantes.
André Métayer