Monsieur le Ministre de l’intérieur,
Au nom de la Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSKCoordination nationale Solidarité Kurdistan :
• Alternative Libertaire
• Amis du Peuple kurde en Alsace
• Amitiés Corse Kurdistan
• Amitiés kurdes de Bretagne (AKB)
• Amitiés kurdes de Lyon & Rhône Alpes
• Association iséroise des Amis des Kurdes (AIAK)
• Association Solidarité France Kurdistan
• Centre d’Information du Kurdistan (CIK)
• Collectif Azadi Kurdistan Vendée
• Conseil démocratique kurde de France (CDKF)
• Ensemble
• Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
• Mouvement de la Jeunesse communiste de France (MJCF)
• Mouvement de la Paix
• Mouvement des Femmes kurdes en France (TJK-F)
• Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)
• Parti communiste français (PCF)
• Réseau Sortir du Colonialisme
• Solidarité et Liberté Provence
• Union démocratique bretonne - Unvaniezh Demokratel Breizh (UDB)
• Union syndicale Solidaire
More), regroupant 14 structures régionales et nationales, je souhaite attirer respectueusement votre attention sur un drame qui a frappé tous les Kurdes et les amis du peuple kurde : il s’agit de l’assassinat le 9 janvier 2013, il y a un an, sur notre sol, en plein Paris, de trois militantes kurdes. Vous vous êtes d’ailleurs rendu en personne sur les lieux, dès les premières heures du 10 janvier, qualifiant ce crime odieux d’insupportable.
Depuis un an, notre chagrin et notre colère ne sont pas retombés et samedi, à Paris, une manifestation d’une grande ampleur viendra rappeler que nous demandons “vérité et justice”.
Nous craignons en effet, qu’au nom de la raison d’Etat, ce crime politique, qui met en cause un Etat avec qui la France a signé un accord de coopération dans le domaine de la sécurité intérieure, ne soit étouffé comme ce fut le cas dans le passé pour d’autres.
A l’occasion de votre visite à Rennes, un an jour pour jour après ce triple assassinat, nous vous demandons de dénoncer ce crime comme étant un crime politique commis sur notre sol, de réconforter les proches des victimes qui n’ont toujours pas été reçus ni par Matignon, ni par l’Elysée, et de demander des comptes au pays mis en cause.
André Métayer
Président des Amitiés kurdes de Bretagne