L’association Amara – Maison du peuple kurde de Rennes a continué son action lancée le 13 octobre (signature de la pétition en faveur de la libération d’Öcalan et de tous les détenus politiques).
Elle était à Nantes samedi, place du Commerce.
Nous avons informé les Nantais sur la situation les Kurdes en Turquie et attiré leur attention sur celle des détenus politiques dans les prisons turques en grève de la faim illimitée depuis près de 50 jours
a déclaré, le “chanteur-maçon” de Sainte-Luce-sur-Loire (Loire-Atlantique) Ali Gül.
Ali Gül est très connu du public kurde : trois de ses clips tournent sur les télévisions kurdes et les festivals kurdes le réclament (il était à Rennes le 10 mai, à Paris le 16 juin). Les chansons d’Ali Gül, qui a fui son pays il y a trente ans, évoquent le déracinement, la situation des Kurdes venus en Europe, la difficulté de trouver un travail, d’apprendre une nouvelle langue et celle de vivre loin de ses racines. Ali est un ambassadeur de la cause kurde auprès des Nantais : 850 d’entre eux ont signé la pétition, 850 signatures venant s’ajouter aux 5 000 signatures déjà recueillies dans différentes villes de Bretagne.
Les Kurdes ont pu rencontrer en soirée les différentes organisations démocratiques nantaises réunies à l’Espace international Cosmopolis, à l’occasion des manifestations “à la rencontre des cultures du monde”. La mobilisation continue.
André Métayer