L’association “AMARA, Maison du peuple kurde” a ouvert largement les portes de son local à Rennes (rue du Pré du Bois), objet de suspicion qui valut à une cinquantaine de ses membres d’être interrogés par la police sur l’origine des financements :
les auditions ont duré quatre heures pour chacun mais les policiers venus de Paris ont posé surtout des questions politiques ; on a bien remarqué que les questions financières n’étaient qu’un prétexte ; certains ont été menacés de garde à vue, mais nous, la garde à vue, ça ne nous fait pas peur… on connaît ! La plupart d’entre nous, nous l’avons déjà subie, dans des conditions pires, en Turquie
a déclaré Kerim Isiklar, Président de l’association.
Des discussions, autour d’un thé offert par AMARA, se sont engagées avec les visiteurs parmi lesquels on a remarqué Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne ; Mireille Massot, 1ère Vice-présidente du Conseil général d’Ille-et-Vilaine et conseillère générale de Rennes sud-est ; Marie-Anne Chapdelaine, adjointe au maire et Ana Sohier, conseillère municipale, représentant la Ville de Rennes ; Danièle Jacquemont, Présidente de la Maison internationale de Rennes ; enfin une forte délégation des Amitiés kurdes de Bretagne.
Jean Yves Le Drian, Président du Conseil régional de Bretagne, Roselyne Le François et Frédéric Bourcier, adjoints au maire de Rennes, s’étaient excusés, ainsi que les élus communistes rennais et le Parti communiste français – fédération d’Ille-et-Vilaine.
André Métayer