Les Amitiés kurdes de Bretagne (AKB) étaient présentes pour dénoncer, avec les Kurdes, la politique impérialiste et répressive du président dictateur Erdoğan, lors de la manifestation organisée ce 11 juin à Rennes par le Conseil démocratique kurde de Rennes (CDK-R). Laetitia Boursier y a déclaré, au nom des AKB :
Erdoğan, le “Poutine turc” poursuit au mépris total du droit international et de la souveraineté nationale des pays voisins, ses “opérations spéciales” au nord de la Syrie et dans la région du RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More. Il se moque des remontrances, bien trop timides d’ailleurs, du Parlement européen. La position géographique de la Turquie lui permet de tirer profit de cette guerre en Ukraine en jouant comme toujours un double jeu, se présentant comme un médiateur mais voulant avant tout poursuivre sa politique d’éradication de toute opposition, à commencer par celle des Kurdes. En Turquie, la répression continue. Des milliers de détenus politiques croupissent dans l’opacité des geôles turques. Seules quelques lettres de la prison d’Elazig sont parvenues jusqu’à nous et décrivent le quotidien sordide des détenues en butte à la surpopulation et aux mauvais traitements. Les punitions pleuvent pour briser leur moral. Il est important de continuer à les soutenir. OUI, en Turquie, la répression continue. Aux dernières nouvelles, 16 journalistes ont été interpellés le 8 juin dernier à Diyarbakir et placés en garde à vue. N’hésitez pas à interpeller tous les candidats à la députation en leur disant : n’oubliez pas les Kurdes, ils luttent pour le droit à l’autodétermination des peuples, pour une société libre reposant sur la libération des femmes, la démocratie directe, un mode de vie écologique, une révolution sociale dans tous les aspects de la vie. Leur combat, c’est aussi le nôtre.
Après les prises de parole du CDK-R, des AKB, de l’Union communiste libertaire (UCL) et de Solidaires Etudiant·e·s, les manifestant·e·s ont défilé dans le centre de Rennes, dans l’ordre et le calme, aux cris de “Brisons le silence, mobilisons-nous pour le Kurdistan“, “Défendons le Kurdistan contre l’invasion et la trahison“, “Libérez Öcalan et tous les détenus politiques“.
L’agence de presse kurde ANF s’est faite l’écho des manifestations et rassemblements qui ont été organisés par le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) à Bordeaux, Marseille, Montpellier, Paris, Rennes, Toulouse, mais aussi en Angleterre et en Écosse, à l’occasion de la journée mondiale d’action pour défendre le Kurdistan contre l’agression militaire de la Turquie. L’ANF note que des représentants des AKB, de l’UCL et de Solidaires ont lu les messages de solidarité, notant qu’il faille “défendre le Kurdistan et protéger la révolution du RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More contre la montée du fascisme et les attaques d’invasion au Moyen-Orient par Erdoğan“.
André Métayer
Une réflexion au sujet de « Paix au Kurdistan, non à la guerre »
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