Les Forces démocratiques syriennes (FDSForces démocratiques syriennes, coalition comprenant les YPG/J, le MFS/HSNB, Thuwwar Raqqa, Liwa al-Tahrir, Jaysh al-Sanaded, Jaysh al-Thuwar (Liwa Al-Selaciqa, Shams al-Shamal, Jahbat al-Akrad, 99 infantry battalion, Atarib martyrs battalion, Liwa Sultan Salim). More), alliance kurdo-arabe composée principalement de combattants kurdes des Unités de Protection du Peuple (YPGUnités de protection populaire (Yekîneyên Parastina Gel), branche armée du PYD, d’environ 40 000 hommes. More/J) et soutenue par la Coalition internationale dirigée par les Etats Unis, sont entrées dans Mechleb, un quartier est de Raqqa.
Elles ont pris le contrôle de plusieurs bâtiments dans ce secteur. Centre opérationnel pour les djihadistes du prétendu Etat islamique (EIPrétendu « Etat islamique » groupe terroriste djihadiste (anciennement « Etat islamique en Irak et au Levant »). More), Raqqa est en Syrie l’égale de Mossoul en Irak. Cette importante ville de 300 000 habitants était tombée en 2014 aux mains de l’EIPrétendu « Etat islamique » groupe terroriste djihadiste (anciennement « Etat islamique en Irak et au Levant »). More qui en avait fait la capitale de son “califat”. Les combattants des FDSForces démocratiques syriennes, coalition comprenant les YPG/J, le MFS/HSNB, Thuwwar Raqqa, Liwa al-Tahrir, Jaysh al-Sanaded, Jaysh al-Thuwar (Liwa Al-Selaciqa, Shams al-Shamal, Jahbat al-Akrad, 99 infantry battalion, Atarib martyrs battalion, Liwa Sultan Salim). More, qui enserrent peu à peu cette ville depuis 7 mois, ont déjà pris le contrôle d’une vaste région et notamment de la ville de Tabqa, de son aéroport et du barrage hydroélectrique stratégique qui enjambe l’Euphrate, le plus grand barrage du pays, constituant une potentielle arme de destruction massive quand il était aux mains des djihadistes.
Les YPG, fer de lance des FDS
Les combattants progressent grâce à l’appui de la coalition internationale où la France prend sa part, comme l’a souligné la nouvelle ministre des armées, Sylvie Goulard, en confirmant que la France avait des forces spéciales en Syrie “pour des opérations ponctuelles”. Le Pentagone ne fait pas mystère de son appui massif avec ses forces spéciales, une assistance au sol, une couverture aérienne, des livraisons d’armes et le justifie, au grand dam de la Turquie : “les YPGUnités de protection populaire (Yekîneyên Parastina Gel), branche armée du PYD, d’environ 40 000 hommes. More sont le fer de lance de la coalition des FDSForces démocratiques syriennes, coalition comprenant les YPG/J, le MFS/HSNB, Thuwwar Raqqa, Liwa al-Tahrir, Jaysh al-Sanaded, Jaysh al-Thuwar (Liwa Al-Selaciqa, Shams al-Shamal, Jahbat al-Akrad, 99 infantry battalion, Atarib martyrs battalion, Liwa Sultan Salim). More, elle-même la seule force capable de prendre Raqqa dans un futur proche”. Donald Trump s’est voulu rassurant vis-à-vis de son allié turc mais n’a pas révélé les types d’armes fournis pour reprendre Raqqa. Sur le terrain on parle de véhicules blindés de l’avant, d’artillerie lourde et légère, d’armes anti-char. Le général américain Steve Townsend, qui commande les forces de la coalition internationale, a averti dans un communiqué que la bataille sera “longue et difficile” mais qu’elle “assénera néanmoins un coup décisif au califat de l’EI”.
Risques pour les civils
Selon « l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme », une frappe aérienne de la Coalition internationale aurait fait 21 morts parmi des civils qui tentaient lundi de fuir Raqqa. 200 000 personnes auraient déjà fui mais les Nations-unies ont exprimé leurs craintes pour la sécurité de plus de 400 000 civils, dont des femmes et des enfants, potentiellement pris au piège des combats dans la ville de Raqqa. Selon Médecins sans frontières, la fuite des civils s’accélère : “800 personnes par jour arrivent dans le camp de déplacés d’Aïn Issa, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Raqqa”.
La Turquie à l’affut
Le président Erdoğan a averti les Etats-Unis que la Turquie ne prendra pas part à une opération pour reprendre Raqqa aux côtés des YPGUnités de protection populaire (Yekîneyên Parastina Gel), branche armée du PYD, d’environ 40 000 hommes. More/J, qu’il considère comme une menace “terroriste” pour son pays. Il a également vivement réagi à la décision américaine de livrer des armes aux YPGUnités de protection populaire (Yekîneyên Parastina Gel), branche armée du PYD, d’environ 40 000 hommes. More, décision qu’il a qualifiée de “dangereuse” et a demandé au président Trump de revenir sur cette décision. Mais la chute prévisible de Raqqa semble le faire réfléchir et il n’exclut plus, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, une intervention de la Turquie : “que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires pour la sécurité de notre pays et de notre peuple. Nous l’avons fait par le passé et si cela est nécessaire, nous le referons” (Anadolu). Que se passera-t-il après la prise de Raqqa ? Trump, l’imprévisible, lâchera-t-il les Kurdes ?
André Métayer