La situation de notre peuple à Sinjar, en Irak, est bien connue. En 2014, nous avons été attaqués par Daech après que les Peshmergas du PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More de Barzani et l’armée irakienne nous aient laissés sans défense. Daech a commis un génocide contre notre peuple. Nous devons notre libération aux combattants kurdes des YPGUnités de protection populaire (Yekîneyên Parastina Gel), branche armée du PYD, d’environ 40 000 hommes. More syriens et du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, qui ont sauvé beaucoup de nos gens. Malgré cela, nous ne nous sommes pas tous enfuis. Ceux d’entre nous qui étaient capables de se défendre ont été équipés par les YPGUnités de protection populaire (Yekîneyên Parastina Gel), branche armée du PYD, d’environ 40 000 hommes. More. De cette façon, nous avons créé nos forces d’autodéfense (YBŞUnités de Résistance de Sinjar, force d’autodéfense constituée avec l’aide des HPG et YPG. More & YJŞUnités féminines de Sinjar (Yekîneyên Jinên Şengalê) branche féminine des YBŞ. More) sur la montagne de Sinjar. Nous avons, pas à pas, chassé Daech loin de nous et avons créé notre propre conseil de Sinjar. En 2015/2016, les Peshmergas du PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More sont revenus et ont refusé d’accepter les structures et les forces d’autodéfense que nous avions créées. Leur but est et reste, avant tout, de nous dominer, et non de nous libérer. Les réfugiés qui sont sur le chemin du retour sont toujours arrêtés par le PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More. Le PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More n’autorise pas l’aide et la reconstruction dans les zones qui sont protégées par nos propres forces et régies par notre propre Conseil. Depuis la nuit du 2 mars, les peshmergas du PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More de Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan (KRGGouvernement régional kurde (Iraq). More), attaquent les forces yézidies des YBŞUnités de Résistance de Sinjar, force d’autodéfense constituée avec l’aide des HPG et YPG. More/YJŞ à Sinune, Khanesor et Sinjar. Cette dernière action vise à briser toute volonté d’autonomie des Yézidis. Elle fait suite à la visite de Barzani à Erdoğan.
Cet appel urgent du conseil yézidi de Sinjar est adressé aux États-Unis, à l’Union européenne et tous les autres partis kurdes ainsi qu’au gouvernement irakien. Cet appel fait référence à la résolution du Parlement européen du 26 octobre 2016, qui plaide pour que cette nouvelle province de Sinjar, Tal Afar et de la plaine de Ninive reçoive un statut spécial d’autonomie, conformément à la constitution irakienne.
Le PDK pourrit la vie des Yézidis
comm_de_prese_kurde-2.pdfLe Gouvernement régional du Kurdistan (KRGGouvernement régional kurde (Iraq). More) en Irak, dirigé par le président Barzani, qui se maintient illégalement au pouvoir depuis le 19 août 2015, impose des restrictions disproportionnées à la circulation des marchandises à l’intérieur et à l’extérieur du district de Sinjar, reconnait l’organisation non gouvernementale internationale Human Rights Watch (HRW). Les voitures et les camions sont systématiquement arrêtés et fouillés au croisement de Suhaila, le seul point de passage actuellement ouvert pour entrer ou sortir de Sinjar. Interdiction de transporter des biens personnels, même avec des certificats prouvant leur origine. Restrictions drastiques sur tout transport de marchandises, de matériels, et autres biens de consommation courante, pour les particuliers comme pour les artisans, les commerçants ou les agriculteurs. Interdiction de commercer avec le Kurdistan d’Irak. Interdiction aux bergers de faire paître leur troupeau en dehors de Sinjar. Les organisations humanitaires sont aussi souvent empêchées d’apporter vivres, médicaments et autres articles de première nécessité à Sinjar, sauf si elles passent par un organisme de bienfaisance affilié au parti de M. Barzani, le Parti démocratique du Kurdistan (PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More). Même l’UPKUnion patriotique du Kurdistan, parti du clan Talabani, dirigeant le sud du KRG. More (Union patriotique du Kurdistan) rivale s’est vue refuser l’entrée à Sinjar, alors que son bureau de bienfaisance apportait à la population démunie vivres, vêtements et jouets pour les enfants.
Les tracasseries en tout genre du KRGGouvernement régional kurde (Iraq). More sont disproportionnées au regard de toute considération sécuritaire et risquent de nuire inutilement aux populations dont on doit garantir l’accès à l’eau, à la nourriture, aux moyens de subsistance et autres droits fondamentaux. Après les attaques dévastatrices de Daech il y a deux ans, les restrictions du KRGGouvernement régional kurde (Iraq). More sont une autre atteinte sérieuse. Le KRGGouvernement régional kurde (Iraq). More devrait travailler pour faciliter l’accès à Sinjar pour les centaines de civils yézidis qui souhaitent retourner dans leurs foyers, sans ajouter plus d’obstacles à leur rétablissement,
note dans son rapport Lama Fakih, directrice adjointe de HRW.
Coupables d’intelligence avec l’ennemi
Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More), qui a des racines à Sinjar depuis des décennies, a considérablement augmenté sa présence depuis août 2014. Le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More a fortement recruté parmi la population locale yézidie de Sinjar pour créer une branche armée locale, les Unités de Résistance de Sinjar (YBŞUnités de Résistance de Sinjar, force d’autodéfense constituée avec l’aide des HPG et YPG. More). Le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More et d’autres groupes armés facilitent d’ailleurs l’entrée des marchandises en provenance de Syrie. Cette présence accrue est insupportable pour le PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More. Lors d’une réunion le 14 mai dernier à Suhaila, le président Massoud Barzani a appelé la communauté yézidie à rejeter le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More hors de la zone. Les dignitaires du PDKParti démocratique du Kurdistan, parti du clan Barzani, dirigeant le nord du KRG. More ne se cachent pas pour dire, en privé, que les restrictions sont en fait une punition infligée aux Yézidis pour avoir accepté le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More dans la région. Le 28 août dernier, le ministre des Affaires étrangères du KRGGouvernement régional kurde (Iraq). More, Falah Mustafa, déclarait à HRW que les mesures de restriction sur le transport des marchandises à Sinjar se justifiait car, selon lui, le PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More et les YBŞUnités de Résistance de Sinjar, force d’autodéfense constituée avec l’aide des HPG et YPG. More pourraient en bénéficier. Erdoğan met la pression sur le KRGGouvernement régional kurde (Iraq). More et son premier ministre Nechirvan Barzani, neveu du président, qui exige à son tour le départ du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More. La guerre est ouverte depuis que ses troupes ont attaqué le 2 mars la ville de Khanesor. L’attaque a été repoussée par les Yézidis. Un bon motif pour les accuser “d’intelligence avec l’ennemi”.
André Métayer