A l’appel du Mouvement des Femmes kurdes en France (TJK-F), du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) et de la Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSKCoordination nationale Solidarité Kurdistan :
• Alternative Libertaire
• Amis du Peuple kurde en Alsace
• Amitiés Corse Kurdistan
• Amitiés kurdes de Bretagne (AKB)
• Amitiés kurdes de Lyon & Rhône Alpes
• Association iséroise des Amis des Kurdes (AIAK)
• Association Solidarité France Kurdistan
• Centre d’Information du Kurdistan (CIK)
• Collectif Azadi Kurdistan Vendée
• Conseil démocratique kurde de France (CDKF)
• Ensemble
• Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
• Mouvement de la Jeunesse communiste de France (MJCF)
• Mouvement de la Paix
• Mouvement des Femmes kurdes en France (TJK-F)
• Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)
• Parti communiste français (PCF)
• Réseau Sortir du Colonialisme
• Solidarité et Liberté Provence
• Union démocratique bretonne - Unvaniezh Demokratel Breizh (UDB)
• Union syndicale Solidaire
More), une grande marche à Paris a conduit de nombreux manifestants de la Gare du Nord jusqu’à la place de la République, pour rappeler que, le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz (Sara), co-fondatrice du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More, Fidan Doğan (Rojbîn), représentante en France du Congrès national du Kurdistan (KNK) et Leyla Saylemez (Ronahî), membre du mouvement de jeunesse kurde, étaient sauvagement assassinées à Paris. Neuf ans après ce massacre, la justice fait toujours défaut. Un communiqué des organisations kurdes TJK-F et CDK-F précise :
Se fondant sur ces nouveaux éléments, les avocats des familles des victimes ont obtenu l’ouverture d’une nouvelle instruction qui dure maintenant depuis trois ans. Cependant, prétextant le secret-défense, les autorités françaises refusent toujours de partager avec les juges les informations détenues par leurs services de renseignement. Ce refus qui fait obstacle à la manifestation de la vérité constitue une entrave politique à la mission du juge d’instruction. Ainsi, le gouvernement français maintient dans l’impunité un crime terroriste commis sur son territoire par les services secrets turcs. Ne pas lever le secret-défense revient à un déni de justice intolérable. Tant que la vérité et la justice seront dans l’ombre, la France restera coupable !
Photo : Patrice Pierrot (DR)