L’Etat turc accélère la procédure pour lever l’immunité des députés du HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More (Parti démocratique des Peuples) et notamment celle du premier d’entre eux, Selahattin Demirtas, “le cauchemar éveillé” pour RT Erdoğan et son principal rival auquel il voue une haine personnelle : “il devra payer” pour s’être prononcé en faveur de “l’autonomie démocratique”. Plusieurs maires de villes kurdes sont actuellement poursuivis pour les mêmes accusations, et une vingtaine sont en détention provisoire pour ce même motif. Sont également dans le collimateur Figen Yuksekdag, co-présidente du HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More et les députés Selma Irmak, Sirri Sureyya Önder et Ertugrul Kurkcu. Selon une source parlementaire, le Parlement devrait se prononcer avant la fin du mois. Le CHPParti républicain du Peuple (Cumhuriyet Halk Partisi), parti kémaliste et nationaliste de centre-gauche. More, héritier d’Atatürk et le MHP, parti d’extrême droite, ont annoncé qu’ils ne s’opposeraient pas au texte gouvernemental demandant la levée de l’immunité parlementaire des députés du HDPParti de la Démocratie des Peuples (Halklarin Demokratik Partisi). More.
André Métayer