S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles est un projet photographique que je mène en Irak et au Kurdistan de Syrie depuis 2012. Je cherche avec ce travail à témoigner des conséquences de la guerre. Je m’intéresse plus particulièrement à la vie des civils confrontés à la problématique du retour chez soi dès lors que la ville où ils étaient installés est libérée et qu’ils peuvent réinvestir leurs maisons. Je raconte également le quotidien des combattants derrière les lignes de front, en mettant l’accent sur le rôle des femmes dans leurs rangs. — Maryam Ashrafi
Maryam Ashrafi est une photographe documentaire qui croit aux projets à long terme. Son travail met un visage sur une guerre – la Syrie – et sur un enjeu géopolitique stratégique pour la région – le Kurdistan – qui ont été largement commentés mais qui restent très lointains pour un Occident qui les a avant tout perçus par le prisme de la question des réfugiés.
Maryam témoigne de la guerre à sa manière, en insistant sur ses complexités et sur la construction efficace, au sein notamment des forces armées kurdes, d’un nouveau modèle social basé sur l’égalité entre les sexes puisque les femmes y occupent les mêmes rôles que les hommes, à contrario de ce qu’il se passe dans d’autres parties du monde ou d’autres sphères sociales.
Les Amitiés kurdes de Bretagne se joignent à la fondation Danielle Mitterrand pour soutenir ce projet de livre porté par Maryam, qui sera accompagné de la diffusion d’un documentaire abordant la question des syndromes de stress post-traumatique en Iraq et en Syrie.
Pour soutenir, un financement participatif a été mis en place.