La Turquie est au bord de la guerre civile. Son président, Recep Tayyip Erdoğan, licencie, emprisonne, destitue, liquide tous ceux, toutes celles qui pourraient s’opposer à son rêve de pouvoir absolu. Sa cible privilégiée est le peuple kurde, non seulement en Turquie, mais aussi au RojavaKurdistan occidental (Kurdistan de Syrie), divisé en trois cantons : Cizirê (le canton le plus peuplé comprenant notamment la ville de Qamişlo), Kobanê et Efrin. More (Kurdistan de Syrie) où il entend détruire la mise en place d’un mode de gouvernance démocratique, décentralisé, pluriethnique, pluriconfessionnel et imposer son régime islamo-fasciste.
Il manipule les pays européens avec un odieux chantage dont les réfugiés et migrants sont les premières victimes et pratique le double jeu avec Daesh (groupe Etat islamique – EIPrétendu « Etat islamique » groupe terroriste djihadiste (anciennement « Etat islamique en Irak et au Levant »). More). La Turquie, membre de l’OTAN, n’est plus un partenaire fiable. Elle est une menace pour le monde. Elle est une menace pour la paix. Le Moyen-Orient ne retrouvera sa sérénité sans une solution politique juste pour les quarante millions de Kurdes, un peuple sans Etat, écartelé entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie, que les accords Sykes-Picot de 1916 ont sacrifiés au profit des intérêts franco-britanniques.
Abdullah Öcalan, le «Mandela kurde», le père du «confédéralisme démocratique», appelle à nouveau, du fond de sa prison, à la reprise des négociations, avec des propositions constructives. «Tout pourrait être réglé en six mois» affirme-t-il, mais le monarque turc ne veut rien entendre : il veut la guerre partout et l’a déjà montré en faisant assassiner, à Paris même, le 9 janvier 2013, trois militantes kurdes pour lesquelles nous demandons «Vérité» et «Justice».
La suite sur le nouveau 4 pages de la CNSK, “Stop Erdoğan”.
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