Erdoğan aux abois joue la carte du pire
En ouvrant des négociations avec Abdullah Öcalan, président du PKKPartiya Karkerên Kurdistan, Parti des Travailleurs du Kurdistan, fondé en 1978. More et figure charismatique de la rébellion kurde, emprisonné à vie depuis 1999, le président de Turquie Recep Tayyip Erdoğan, alors Premier Ministre, avait donné espoir aux Kurdes en une paix prochaine. Il voulait en fait, en prévision des élections législatives de juin dernier, acheter les voix kurdes pour obtenir la majorité absolue au Parlement et instaurer une présidence autoritaire, un sultanat du XXI° siècle. Il a joué et il a perdu : la répression de la place Taksim, les […]