L’une des régions où la résistance kurde est très active, touchée récemment par un tremblement de terre (cf. article), pleure ses morts et les informations que reçoivent de leur famille nos amis kurdes de Karakoçan immigrés en Bretagne parlent d’une centaine de morts et disparus.
Pourquoi donc les autorités turques cherchent-elles à minimiser les conséquences du séisme en revoyant à la baisse le nombre de 51 victimes ?
L’éditorialiste du Hürriyet Daily News accuse :
Encore une fois, nous nous trouvons face à un tremblement de terre. Et encore une fois, nous constatons que la Turquie est lamentablement mal préparée.
A Istanbul, tout le monde sait qu’il y a des risques énormes, mais on continue à faire des constructions de mauvaise qualité,
affirme à l’AFP le géophysicien Sinan Özeren, de l’Université technique d’Istanbul.
Selon une étude adressée la semaine dernière au Parlement turc, un tremblement de terre dans la région d’Istanbul pourrait faire jusqu’à 150 000 morts, 200 000 blessés et détruire 300 000 bâtiments.
André Métayer